QUI PEUT BÉNÉFICIER DES LEÇONS DE TECHNIQUE ALEXANDER?
La Technique Alexander s’adresse à tout le monde.
Vous souhaitez bouger de manière plus aisée ? Vous pensez avoir des habitudes qui pourraient être à l’origine d’une gêne ou d’une douleur ? Vous êtes danseur, acteur, sportif, musicien ou artisan ? Vous souhaitez améliorer votre savoir-faire dans une de vos activités ? Vous êtes intéressés par le développement de soi et une approche pratique de l’intégration corps-esprit ?
Tout le monde peut profiter de l’apprentissage de la Technique Alexander, indépendamment de sa profession ou de son âge, y compris les enfants, les adolescents et les personnes âgées.
En effet, toute situation entraîne des décisions sur ce que l’on va (ou ne pas) faire et nécessite de la coordination entre les idées, les émotions, l’attention et le mouvement. Or, nous pouvons prendre le temps de réfléchir et de faire des choix conscients avant d’agir. Une fois l’action lancée, nous pouvons continuer à l’orchestrer tout en restant entier, la pensée et le mouvement concourant vers le même but.
La Technique Alexander s’adresse aussi aux personnes qui ne sont pas en bonne santé. Quand on souffre d’un handicap, de douleur ou de maladie chronique, on peut apprendre à mieux gérer ses ressources et peut-être, à retrouver un peu plus de facilité dans le mouvement. Dans ce contexte, la Technique Alexander peut aussi aider à ne pas se faire mal en compensant d’une manière délétère une douleur ou un handicap. Toutefois la Technique Alexander ne remplace pas un suivi ou un traitement médical.
Apprendre la Technique Alexander demande de l’implication et du temps. Certains élèves ressentent un bien-être immédiat pendant ou après les leçons, mais la valeur de ce travail réside dans le processus à long terme: l’apprentissage d’une gestion plus consciente et responsable de soi-même.
Nous enseignons à nos élèves de devenir conscients des efforts superflus et de l’excès de tension qu’ils réalisent dans tout ce qu’il font, pour qu’ils ne continuent pas à faire ce mauvais usage d’eux-mêmes.
Marjory Barlow